Capitale – Domitia
Forme de l’état – théocratie, l’empereur est le représentant du Dieu Solaire et est soutenu par la prêtrise. Ses pouvoirs sont héréditaires.
Langue – le commun
Peuplade majoritaire – les humains
Population – 505'682’000 habitants (dont un bon tiers d'esclaves)

Fort de ces 1'700 ans d’existence, l’empire Thassanide est actuellement la plus grande force à la fois politique, militaire et même civile d’Amaranth. Des millions de personnes naissent, vivent et meurent sous le pavillon impérial, régis par la volonté des Dieux Sans Nom et de son représentant terrestre : l’Empereur.
Divisé en provinces sous la coupe de gouverneurs tout-puissants, l’empire entretient une culture cosmopolite, englobant des centaines de peuplades, tribus et origines différentes. Ce mélange débouche sur un brouhaha de couleurs, accents, genres, coutumes et habitudes. Quand l’empire porte les yeux sur une région du monde, ceux qui vivent sur place doivent courber l’échine ou périr sous le courroux impérial. Ses vingt légions, chacune composé de plusieurs dizaines de milliers de soldats, disciplinés et surentraînés, sont prêtes à s’abattre sur tout ce qui pourrait menacer la stabilité des provinces. La société en elle-même est divisée en caste rigide dont il est difficile de sortir, et la religion obtient une place de choix dans la vie quotidienne des citoyens. Tout est sujets à rendre hommage aux Dieux Sans Nom et chaque étape de la vie d’un citoyen est réglementée, encadrée et surveillée.
Dans l’empire, le principe de la famille est extrêmement important, c'est la famille qui fait la personne et le rang. Si l'un de ses membres se montre irrespectueux (et cela peut être de diverses manières : refus d'obéir, acte déshonorant ou allant à l'encontre des vues familiales, mariage avec des castes inférieures, etc...), la famille ne prendra pas le risque de voir son titre bafoué au risque d'être destitué de sa place. Au mieux, elle déshéritera le fauteur de troubles, au pire elle tentera de le faire tuer. C'est pourquoi le respect familial est toujours respecté et les scandales généralement étouffés. Le commandement de la famille revient au membre le plus ancien ou à celui qui a obtenu le plus de mérite au sein de la Cité. Il n'est donc pas rare de voir des femmes ou des jeunes gens Chef de famille parce qu'ils ont su prouver qu'il avait l'âme d'un dirigeant.

– Les différentes castes au sein de l’empire
Caste dites « Supérieures »
» Caste Impériale (regroupe l'Empereur, l'Impératrice et leurs descendants)
» Caste Noble (Noble de la cour, gouverneur de province)
» Caste Religieuse (toute personne appartenant à la prêtrise des Dieux Sans Nom)
» Caste Bourgeoise (Familles bourgeoises ayant une grande influence sur les Caste Inférieures (influence moindre pour les Castes Supérieures))

Castes dites « Inférieures »
» Caste Marchande (Regroupe toute personne faisant du commerce)
» Caste Artisane
» Caste Ouvrière / Minière
» Caste Paysanne
» Caste des Serviteurs

» Esclave
» Sans Caste (les sans castes sont les rejets de la société, ignorés de tous)




Au sein du mariage, tout est une question d’argent, de politique ou d’obtenir plus de privilèges ou de reconnaissance. Oubliez les mariages d’amour, seul l’arrangement entre deux familles comptes. Le système de castes étant extrêmement rigide, le mariage (bien que cela soit très difficile) est l’un des rares moyens de s’élever dans les castes. Enfin, il faut savoir qu’une femme qui accouche de son premier enfant obtient le statut de « mère », un statut un peu particulier dans l’empire puisqu’il lui permet d’obtenir un peu plus de droits que les autres femmes qui ne sont pas encore mères et notamment le fait de pouvoir faire punir son mari si celui-ci venait à lui manquer de respect de quelque manière que ce soit (en la trompant, en la maltraitant ou même en se demandant un petit peu trop demandant à son égard). Globalement, dans la vie de tous les jours, en cas de litige, une mère aura toujours plus de faciliter à se faire entendre de la justice que n’importe qui d'autre.


Comme tout ce qui régit la vie humaine dans l’empire, la cérémonie mortuaire est confiée à la prêtrise. Les fidèles de la Déesse de la Mort se chargent de préparer le corps en vue de la crémation. Un lys blanc est glissé entre les mains du défunt afin que ce dernier puisse l’offrir à la Déesse quand il se présentera à elle. La Déesse adorant les lys blancs, la croyance populaire veut que lui offrir une de ces fleurs rend le jugement plus léger.

Les fêtes dans l’empire Thassanide sont souvent l’occasion de rendre hommage aux Dieux Sans Nom, ou bien de fêter le retour victorieux des légions ou encore tout simplement de commémorer chaque moment important de la vie d’un homme : la naissance, le passage à l’âge adulte, le mariage, la mort, etc… Le Dieu des Festivités est évidemment le père et le protecteur de toutes fêtes et il est de bon ton de commencer l’une d’elles en laissant un verre de vin devant une place vide, qui représente la place du Dieu.

Fêtes les plus célèbres – » Fête du Couronnement Fête qui commémore la naissance de l’empire Thassanide il y a 1'748 ans de cela. » Hommage aux Dieux Sans Nom Tous les Dieux Sans Nom possèdent un jour qui lui est propre et qui permet de lui rendre hommage en grande pompe.

La religion régit tous les aspects de la vie dans l’empire et son importance est capitale puisque l’Empereur lui-même est considéré comme l’élu du Dieu Solaire. Les prêtres et vestales qui dédient leurs vies aux Dieux Sans Nom sont respectés partout au et les temples dont ils ont la charge résonnent chaque jour des prières des fidèles qui viennent rendre hommage aux divinités ou demander de l’aide par leurs prières et sacrifice. Il est d’ailleurs de bon ton que le ou la troisième né(e) de chaque famille soit confiée à un temple et pas un foyer ne dispose pas au minimum d’un petit autel dédié à tel ou tel dieu.
Le culte des Dieux Sans Nom est la seule et unique religion autorisée au sein de l’empire Thassanide. Les Dieux Sans Nom (qui ne sont pas réellement sans nom, mais dont nous, pauvre mortel, n’avons pas la capacité physique et mentale à ne serait-ce qu’imaginer pouvoir les prononcer) sont au nombre de 13, divisé entre les divinités lumineuses et les divinités obscures. Il ne faut pas voir dans ce classement les bonnes divinités d’un côté et les mauvaises de l’autre, mais plutôt leurs objectifs et leurs actes qui sont clairs pour les uns et obscures pour les seconds.

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– le Dieu Solaire Chef du panthéon des dieux et époux de la Déesse du Foyer avec qui il a eu trois enfants : la Déesse des Moissons, le Dieu de la Guerre et la Déesse de la Stratégie. Le Dieu Solaire est le protecteur principal de l’empire, dont son symbole, l’aigle solaire est d’ailleurs représenter sur toutes les bannières impériales. C’est un dirigeant éclairé, mais impitoyable à l’image de ce que l’empire Thassanide aimerait renvoyer aux autres nations.

– la Déesse des Foyers Épouse du Dieu Solaire et mère de l’empire ainsi que de trois divinités : la Déesse des Moissons, le Dieu de la Guerre et la Déesse de la Stratégie. La Déesse des Foyers est la protectrice des demeures, de la famille et en particulier des mères qui ont déjà enfanté une fois. Une mère aura toujours l’oreille de cette déesse bienveillante qui cherche avant tout à protéger.

– la Déesse des Moissons Déesse importante dans le panthéon thassanien, la Déesse des Moissons assurent la bonne récolte des champs au fil des saisons et nombre de fermiers lui rendent hommage. Épouses du Dieu de la Chasse avec qui elle complète le cycle nourricier, elle est également mère de deux divinités : le Dieu des Festivité et la Déesse de l’Amour.

– le Dieu de la Guerre Dieu colérique et époux de la Déesse de la Stratégie dont il est également le frère et père de la Déesse de la Justice, le Dieu de la Guerre est notamment apprécié des soldats. Il est réputé pour ses prouesses martiales et ses nombreuses victoires au fil des légendes dont aucune défaite ne vient entacher sa réussite.

– la Déesse de la Stratégie Intelligente et sage, la Déesse de la Stratégie est la seule capable de tempérée les colères de son époux et frère le Dieu de la Guerre. L’empire s’inspire beaucoup de ces faits d’armes et de ses enseignements dont les tactiques militaires ont pu lui permettre de sortir victorieux des plus périlleuses batailles.

– la Déesse de la Justice Fille du Dieu de la Guerre et de la Déesse de la Stratégie, la Déesse de la Justice a hérité de sa mère la sagesse de savoir juger de manière impartiale et juste et de son père la colère implacable de punir les coupables et les ennemis de l’empire avec sévérité. Elle est présente à chaque jugement et gare à ceux qui tenteraient de corrompre ou tromper les juges, ses fidèles.

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– le Dieu des Tempêtes Chef des divinités obscures au côté de son épouse, la Déesse des Destinées, le Dieu des Tempêtes possède un caractère changeant et lunatique. Mieux ne pas s’attirer ses foudres si vous devez prendre la mer. Il est également le père du Dieu de la Lune, de la Déesse de la Mort et du Dieu de la Chasse.

– la Déesse des Destinées C’est elle qui créer, déroule et coupe le fil de la destinée des mortels. C’est une déesse aimante, mais impartiale qui accepte de dévoiler quelques pans du futur mais uniquement par énigme et à travers les rêves qu’offrent son fils, le Dieu de la Lune. Elle est également la mère de la Déesse de la Mort et du Dieu de la Chasse.

– le Dieu de la Lune Aussi considérés comme le Dieu des Rêves, le Dieu de la Lune s’assurent que les mortels ne vivent pas dans les ténèbres les plus complètes une fois que son confrère, le Dieu Solaire, s’en est retourné dans son palais au sommet du mont Primus. Dieux mystérieux, il offre rêve et prémonition à ses fidèles, mais toujours par énigme, guide les marins et repousse les ténèbres nocturnes.

– la Déesse de la Mort Crainte des mortels, la Déesse de la Mort n’a pourtant rien de maléfique. Au contraire, se présenter devant elle avec un lys blanc dans ses mains, sa fleur préférée est gage d’alléger son jugement. Cette déesse solitaire s’assure que les mortels rejoignent le lieu qu’ils méritent une fois la mort arrivée : l’élyséum pour les justes ou le tartaréum pour les impies.

– le Dieu de la Chasse Avec la Déesse des Moissons dont il est l’époux, le Dieu de la Chasse complète le cycle nourricier de l’empire. Il assure de bonnes prises à ceux qui lui sont fidèles ainsi que la protection de la forêt. Mais attention, il est aussi le protecteur de la faune sauvage et ne tolère qu’on chasse plus que nécessaire. Il est le père du Dieu des Festivités et de la Déesse de l’Amour.

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– le Dieu des Festivités Dieu des fêtes et des cérémonies, le Dieu des Festivités est apprécié de partout. On l’invoque lors des festivals, des cérémonies d’investiture ou des fêtes officielles comme le mariage ou la naissance d’un enfant. De parts sa nature double, à la fois lumineuse par sa mère et obscure par son père, il est aussi la divinité des beuveries et de l’alcool jusqu’à la perte contrôle.

– la Déesse de l'Amour Comme son frère, le Dieu des Festivités, la Déesse de l’Amour possède une nature double liée à son héritage à la fois lumineux et obscur. Elle représente à la fois l’amour véritable et romantique tel qu’on se l’imagine dans un mariage, mais aussi le sexe débridé et les orgies sans lendemain.

Spoiler:

L’industrialisation récente de l’empire grâce à la découverte de l’écryme a permis à ce dernier de multiplier les rendements de production. Toujours plus de produits son produit chaque jour afin de nourrir, habiller et organiser la population toujours plus nombreuse des thassaniens. Axia, l’une des cités les plus importantes, en est un parfait exemple. Des milliers de cheminées parcellent ses toits, crachant une fumée rouge-noir et âcre chargé d’essence d’écryme brûlée sont autant de preuves des industries qui fonctionnent jour et nuit pour fournir toujours plus de ressources à l’empire. Les bœufs et moulins à vent qui permettent le travail des champs ont depuis quelque temps été remplacés par des pseudo-tracteurs et moulins mécaniques qui entachent de leurs fumées les plaines autrefois verte et dorée qui s’étendaient à l’horizon. L’industrialisation a permis un bond en avant au niveau production de ressources, mais à quel prix.




La forte densité des cités thassanienne et les problèmes de santé publique qui accompagne ce fait ont poussé les architectes thassanien à trouver de nouvelles méthodes de construction pour héberger tout le monde. L’utilisation de la voute et de l’arche, combiné avec des matériaux de construction solide tel que le marbre et la pierre en général ont permis à l’empire de réalisé des édifices impressionnants : aqueducs, grand complexes thermaux, amphithéâtres et surtout des temples grandioses. Selon la mentalité thassanienne, les édifices publics se doivent d’être impressionnants, pratiques et adaptés à leurs fonctions, tandis que le reste de la population, surtout les plus pauvres, s’entasse dans des cages à lapins malfamés. Néanmoins, la majorité des demeures ont accès à l’eau courante et un système d’égouts souterrain fut mis en place pour évacuer les déchets et les eaux noires.



Difficile d’ignorer un pays aussi grand et important que l’empire thassanide. Gigantesque à la fois par sa taille, mais aussi par son importance politique, militaire et du fait de son emplacement central, on peut difficilement voyager d’un bout à l’autre du monde sans croiser un marchand thassanien ou des édifices de style thassanien. L’empire marque et impose sa vision du monde.

– Relation avec les enclaves magiques de Al’Djaba
Toujours méfiante, mais cordiale. L’empire n’oublie pas que c’est un mage qui a fait assassiner l’un de leurs empereurs, mais la cuisante défaite face à l’armée des morts de Yekta à quelques peu refroidis les ardeurs de ceux qui voulaient se venger. Aujourd’hui, les diplomates thassaniens préfèrent la bonne entente avec les mages qui fournissent de précieuses ressources exotiques et des artefacts magiques, plutôt que de faire la sourde oreille et passer à côté de chance de commerces lucratifs.

– Relation avec le royaume de Kaer Faìn
Le traité de non-agression qui a été signé il y a peu à mis fin à pas moins de cinq guerres contre le Kaer Faìn, et si on ne parle pas encore de paix, c’est toujours mieux que rien. L’empire garde rancune face à la perte de millions d’esclaves et surtout celle des cinq derniers dragons existants encore de par le monde, mais il ne peut nier que la position stratégique du royaume, bien caché derrière la Chaîne des Crocs offrent un avantage au Kaer Faìn.

– Relation avec le Sul'Manàrr
L’empire souhaiterait bien se débarrasser des elfes afin de pouvoir exploiter au maximum l’antique et mystérieuse forêt d’Irbör, surtout le bois des Arbres-Vies, bien plus résistant. Une entente précaire opère pour le moment, mais l’empire sent bien les dissensions qui secouent les elfes actuellement et n’attends qu’un instant de faiblesse pour faire fondre ses vingt légions sous les frondaisons et abattre toutes résistances.

– Relation avec la ville de Port-Vogue
Particulièrement détestées, les pirates de Port-Vogue sont une véritable épine dans le pied de l’empire et c’est bien parce que le nombre de navires attaqués et pillé sont pour le moment encore minime que les forces maritimes thassaniennes n’ont pas tourné leurs canons sur cette cité de hors-la-loi pour la réduire en cendres.



Fort de ces vingt légions, chacune composé de plusieurs dizaines de milliers de soldats de métier, l’empire n’a pas à craindre pour sa sécurité. Le Thassanide n’est pas la plus grande puissance militaire au monde pour rien et la discipline et l’entraînement intensif de ces troupes est réputée à travers tout Amaranth. Mieux vaut ne pas s’attirer les foudres de l’empire Thassanide.



Si ce n’est pour manier la magie blanche, les mages ne sont pas très bien vus au sein de l’empire et pourrait faire face à l’Inquisition, une force armée spécialisée dans la traque de mage renégat (et on entend par renégat tout mage qui ne soit pas affilié à un temple). L’empire n’oublie pas l’assassinat de l’un de ses empereurs par un mage et c’est depuis cet évènement que les mages se sont vu persécuter au fil des siècles. L’Inquisition est une menace pour un mage qu’il ne faut pas prendre à la légère, ces hommes et femmes armées n’hésitent pas à recourir à la violence et la torture, la menace voit même la persécution sur la famille proche pour dénicher leurs proies, quitte à la traquer en dehors des frontières de l’empire pour la ramener enchaîner et la conduire au bûcher.

La Magie Blanche est la seule forme de magie toléré dans l’empire Thassanide.