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Petites notes et précisions sur les Enclaves Magiques d'Al'Djaba

Wys Kerybann
la Dame et son Seigneur

Feuille de personnage
XP : 105
COULEUR DE DIALOGUE : #00cc00 et pour Dòlfaviing : #ff9900
MÉTIER : aventurière
COMPÉTENCES :
RELATIONS :
INVENTAIRE :
Wys Kerybannla Dame et son Seigneur
MessageSujet: Petites notes et précisions sur les Enclaves Magiques d'Al'Djaba  Petites notes et précisions sur les Enclaves Magiques d'Al'Djaba EmptyLun 2 Oct - 10:20

◈ POLITIQUE ◈

Djabaien | Djabaienne | Djabaien(ne)s
Petites notes et précisions sur les Enclaves Magiques d'Al'Djaba Enclav11
Capitale – aucune, les cités-états sont indépendante les unes des autres
Forme de l’état – Cités-États indépendantes avec un traité de défense
Langue – le commun directement hérité de la fuite des premiers mages du Thassanide avec des mots issu de l'asayesh, un dialecte issu des tribus Arzali qui vive depuis toujours dans le désert de Khemet.
Peuplade majoritaire – les humains et les chimères
Population – 985’000 habitants dont presque deux tiers de chimères

Les enclaves magiques d'Al'Djaba sont un ensemble de quatre Cités-États dirigé chacune d'entre elles par une école de magie et le maître mage qui la dirige. Les Cités-États sont en constantes compétitions les unes les autres pour le prestige de leurs écoles et leurs capacités à diriger et à entretenir leurs populations, ce qui fait de cette région du monde l'une des plus agréables à vivre – enfin pour les humains et particulièrement pour ceux ayant une vocation de mage – tant par les infrastructures mise en place que par l'administration particulièrement efficace. Néanmoins, un traité de défense existe entre les quatre cités qui les obligent à se porter assistance les unes aux autres en cas d'attaque ou de danger.
La vie en dehors des cités est en revanche beaucoup plus dangereuse à cause des tribus Arzali qui peuvent pour certaine se montrer accueillante et guider le voyageur perdu vers des oasis salvatrices que belliqueuses et capturer l'imprudent pour en faire un esclave, des maraudes de chimères en fuite qui abat tout mage qu'il croise ou bien du désert lui-même dont la chaleur impitoyable tue plus surement qu'une lame.


◈ COUTUMES ◈


– Mariage –

Héritage de l’empire Thassanide, le mariage à garder aux yeux de certains mages un caractère sacré et inviolable tandis que d'autres s’en moquent éperdument voire refuse l’idée de se lier auprès d’un autre selon les préceptes d’une divinité quelconque. Vous l’aurez compris, au sein des enclaves magiques, le mariage et ce qu’il peut ou non représenter est plus le choix personnel de deux individus qu’une véritable institution.

Pour les tribus arzalis cependant, le mariage n’est pas à prendre à la légère. Deux êtres unis sous les étoiles le sont pour l’éternité. La cérémonie en elle-même est l’occasion pour la tribu de faire la fête et est toujours célébrée de nuit pour que les ancêtres (représentés par les étoiles selon la religion des hommes du désert) puissent participer à l’occasion. Des cadeaux et des vœux sont échangés et c’est le moment pour les deux mariés de recevoir une tente qui leur est propre afin de fonder leur famille sous une même toile.


– Enterrement –

Tout dépend de l’enclave en question :

» Yekta la Souterraine ー les immenses catacombes découvertes dans les profondeurs sont l’occasion pour chacun d’entretenir un caveau dans lequel enterrer les membres de sa famille. Les plus riches possèdent des cryptes richement décorées, aux tombes sculptées à l’image du mort tandis que les plus pauvres se contentent de trou dans le mur dans lequel sera couché le mort après une cérémonie d’embaumement. L’embaumement est d’ailleurs obligatoire pour garder les corps les plus « utilisables » possible après leur mort par les mages bleus de l’Ecole de la Vie et de la Mort.
» Shaki-Bai ー les enterrements sont plus flamboyants sous l'influence des mages rouges de l’Ecole des Forces Élémentaires. Les corps sont enroulés dans des draps blancs avant d’être expédiés dans le vide pour prendre finalement feu. Les cendres se répandant alors dans le vent.
» Asha-Yekki ー l’Ecole de la Transmutation refuse le gaspillage. Un corps n’est que le réceptacle de plus d’essence et sera inévitablement transféré en direction des cuves afin de procéder à l’élaboration de nouvelle chimère. Beaucoup de maîtres mages jaunes ont par ailleurs élaboré à l’avance les plans de la chimère qui recevra leurs essences et confié la fabrication à leurs assistants. Ces chimères sont par la suite bien mieux respectées que les autres du fait de leur statut supérieur à ceux de simple esclave.
» Heshma ー des caveaux sont construits dans les profondeurs de la colonne de pierres qui soutient la ville et les enterrements sont semblables à ceux de Yekta la Souterraine si ce n’est pour les mages. Les mages gris de l’Ecole de la Manipulation ayant le plus contribué dans leurs domaines ont la chance de pouvoir intégrer le corps d’un golem (souvent de leurs créations) afin de continuer à défendre leur cité.


Dans le désert, les arzalis possèdent d'autres coutumes. Les morts sont très souvent enroulés dans des draps colorés puis enterrés profondément dans le désert afin que les charognards et les goules ne puissent les profaner. Un cairn est alors érigé par-dessus auquel on accroche le foulard du défunt.

– Fêtes –


Les fêtes dans les enclaves magiques sont pleines de – magies justement. C’est l’occasion pour les mages de déployer leurs talents de manière frivole et de profiter pendant quelques heures de sortir de leur laboratoire pour s’amuser, boire, danser etc… Il n’est donc pas rare que des incendies impromptus se déclenchent sans prévenir, que des morts se relèvent et se battent entre eux à la manière de champions représentant deux mages ivres et prêts à en venir aux mains, que les fleurs dans les jardins mordent les passants, de revivre une invasion de petit bonhomme en pain d’épice armé de couteaux et de fourchettes (le mage en question avait une passion pour la pâtisserie), bref… protégez-vous.

Pour les tribus arzalis, les fêtes sont l’occasion d’échanger contes et légendes aux coins du feu et de danser et chanter en tenue colorée et bariolée sous les étoiles. Tout est d’ailleurs propice à la fête : la naissance d’un nourrisson, la visite d’une autre tribu, le mariage, un passage à l’âge adulte, etc…
Fêtes les plus célèbres –
» Fête de la libération
Quand les mages se libérèrent de la menace de l’empire Thassanide et s’enfuir vers le sud
» Mémoire de la Guerre des Avides
Cérémonie en hommage aux sacrifices des mages durant la guerre des Avides pour refermer la Porte vers le Monde Obscure – et un rappel de ce qu’un usage abusif de la magie peut engendrer.
» Foire des Prouesses Magiques
À lieu chaque année dans une enclave différente. C’est l’occasion pour chacune des quatre écoles de mettre en avant leurs découvertes dans une compétition « bon-enfant ».

» Fête des Morts
C’est l’occasion pour les arzalis de rendre hommage aux ancêtres en une fête grandiose.
» Fête de la Lune Blanche
Fêtes joyeuses qui a lieu à chaque pleine lune et dont on pense que les ancêtres peuvent passer les Portes de la Lune pour rejoindre les vivants le temps d’une nuit.
» Fête de la Lune Noire
N’a de fêtes que de nom. Les tribus arzalis préfèrent se tenir à l’abri dans leurs tentes lors des nouvelles lunes car il s’agit de la nuit des âmes errantes, celles qui n’ont pu rejoindre le firmament car la lune est absente des cieux.

– Religion –

Les mages des enclaves magiques d’Al’Djaba ne sont pas croyants. Ils préfèrent la recherche et l’enrichissement du savoir plutôt que le bigotisme et les superstitions religieuses. On ne trouvera par ailleurs nul temple ou sanctuaire au sein des enclaves magiques. Ceux qui veulent tout même prier une divinité peuvent le faire depuis chez eux, mais il n’est pas souhaitable de reporter leurs cultures religieuses en dehors des murs de leur demeure.

Pour les arzalis, il existe une multitude d’esprit dans le désert qui peuple leurs contes et légendes. Goules sinistres mangeuses de cadavres, djinns sournois promettant montent et merveilles, esprit trompeur capable de vous perdre dans le désert ou de vous rendre fou, efrit flamboyant brûlant tout sur leur passage jusqu'aux ancêtres bien-aimés, chacun représenté par une étoile dans le ciel nocturne. Les tribus arzalis vouent un culte aux ancêtres, les morts détiennent savoir et sagesse c’est pourquoi les tribus tournent leurs prières vers les cieux, de préférence la nuit quand les étoiles sont bien visibles.

Quand un arzali meurt, il est dit que s’il mena une vie bonne et généreuse, son esprit rejoindrait les Portes de la Lune et brillerait de mille feux aux côtés des ancêtres dans le firmament. Au contraire, si le mort a mené une vie de pécher, il errera pour toujours dans le désert sous la forme :
goule ー gourmandise
djinn ー avarice et/ou envie
efrit ー colère et/ou orgueil
marid ー luxure
désséché ー paresse



◈ ÉCONOMIE & COMMERCE ◈


L’économie des enclaves magiques d’Al’Djaba est florissante surtout que chaque cité est capable de répondre à ses propres besoins (en grande partie grâce à la magie et à une main-d’œuvre gigantesque d’esclaves serviles). Les enclaves feront donc appel à l’importation pour des produits que même les mages ne peuvent tirer des profondeurs du désert.

– EXPORTATIONS– IMPORTATIONS

  • esclaves (souvent humain ou elfe, très rarement des chimères. Les mages sont très jaloux de leurs chimères et ne les vends ou ne les offrent qu’à des invités de marque)
  • artefacts magiques
  • artisanat exotique (tissu, sculptures, outils et de bonne qualité, etc...)
  • épices
  • pierres précieuses
  • pierres de toutes sortes (marbre, calcaire, granite, grès, etc…)


  • perles
  • pierres précieuses
  • soies



◈ ARCHITECTURE ◈


L’architecture au sein des enclaves magiques d’Al’Djaba est très arquée sur la construction d’immense bâtisse en pierre, privilégiant des couleurs claires pour les murs tels que le marbre, le calcaire ou la chaux afin de garder les intérieurs frais et couronnés de dômes ou demi-dômes recouverts de feuilles d’or ou de tuiles colorées. Les arcs – que ce soit pour les portes ou fenêtres - sont un élément majeur de l’architecture djabaienne afin de permettre à l’air de circuler et d’évacuer le trop-plein de chaleur. Les plafonds sont haut pour les mêmes raisons. Enfin il existe mille et une manières de décorer un bâtiment dans les enclaves. Les céramiques, la sculpture, la peinture, la mosaïque sont quelques-unes des techniques les plus couramment utilisés.

Les tribus arzalis étant nomades, il est rare qu’ils possèdent des bâtiments construits en dur, privilégiant plutôt les tentes et les toiles afin de s’abriter du chaud soleil du désert ou de la froideur de la nuit. Les tentes ont cet avantage de prendre peu de place lors des déplacements et de se monter et démonter rapidement afin de ne pas perdre de temps.


◈ RELATIONS & DIPLOMATIES ◈


Les enclaves magiques d’Al’Djaba ont une vision de la diplomatie portée sur : « tant que vous ne vous occuper pas de nous, vous n’aurez pas de représailles de notre part. ». Étant pratiquement autonome quant à la gestion de leurs ressources, il est rare que les enclaves doivent demander de l’aide extérieure. En cas d’attaques, les enclaves magiques peuvent compter les unes sur les autres pour se défendre, et pour le reste c’est chacun chez soi. Les étrangers demeurent les bienvenues tant qu’il ne dérange pas les mages.

– Relation avec l’empire Thassanide
Si au départ les relations entre ces deux états se révélèrent houleuses, l’empire Thassanide considérant les mages comme de dangereux criminels (c’est quand même un mage qui assassina un de leurs empereurs, ce n’est pas rien), c’est après la cuisante défaite des Légions impériales en 1'352 CI contre les mages bleus et leurs armées de non-mort que les relations diplomatiques se firent sous un jour nouveau. Des routes commerciales franchirent les frontières et la paix demeurent pour le moment, chacun voyant chez l’autre un allié qu’il ne vaut mieux pas déranger.

– Relation avec le Sul'Manàrr
Les enclaves magiques n’ont que peu de contacts avec le Sul’Manàrr, l’immense chaîne de montagnes connus sous le nom de Monts du Ciel offrant une frontière naturelle très efficace. Les mages sont cependant curieux de l’enseignement magique des elfes et acceptent les membres de leurs races dans leurs rangs avec plaisir.

– Relation avec le royaume de Kaer Faìn
De même que pour le Sul’Manàrr, le Kaer Faìn est une terre éloignée et petite dont ils ont peu de contact. De temps à autre, un chevalier parcourt le désert pour suivre sa Quête à la recherche de la Dame et de son Seigneur, posant des questions de-ci de-là avant de repartir.

– Relation avec la ville de Port-Vogue
C’est la curiosité quant à l’utilisation de la Magie Brune qui attire l’attention des mages des enclaves magiques à Port-Vogue. Même s’ils considèrent ce lieu comme un repaire de malfrat et la Magie Brune comme une magie primitive, il arrive que certains mages soient séduits par l'esprit de liberté et d’aventures et s’engagent dans la piraterie. Ils sont alors des membres d’équipage très prisé par les capitaines de navires.


◈ FORCES ARMÉES ◈


Il n'y a pas de force armée à proprement parlée dans les enclaves magiques, mais croyez bien que les mages vous feront passer l'envie de les attaquer. Que ce soit des hordes de mort-vivant ranimé par les nécromanciens de l'École de la Vie et de la Mort de Yekta la Souterraine, des légions de golems enchantés par les mages gris de Heshma, les soldats orc créé par les Transmutateurs de Asha-Yekki ou les éléments eux-mêmes qui se retournent contre l'envahisseur sous les ordres des élémentalistes de Shaki-Bai, je peux vous assurer que les dirigeants voisins y réfléchissent à deux fois quand ils formulent des demandes à Al'Djaba.


◈ LA MAGIE ◈


Chacune des quatre cités qui forment les Enclaves Magiques d’Al’Djaba possède sa propre forme de magie exploité jusqu’à son paroxysme par des mages talentueux au sein d’écoles prônant la connaissance et l’expérimentation loin de toutes ces règles qui restreignent les mages dans le reste du monde. Certains diront que c’est une bonne chose, le savoir ne devant pas être restreint, d’autres ont peur de ce qui pourrait advenir dans le futur – à l’image du réveil de l’antique cité de Sina Zareii qui déverse sporadiquement des hordes de démons et corrompt lentement mais surement le désert autour d’elle – si aucun encadrement n’est établi autour de tous ces esprits foisonnant d’idée.

La Magie Rouge, la Magie Bleue, la Magie Jaune et la Magie Grise sont les quatre formes de magie les plus répandus des Enclaves Magiques d’Al’Djaba


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