Capitale – chaque clan elfique possède sa propre capitale qu’il s’agisse d’une grande cité ou bien d’un petit village dissimulé au fond d’une vallée.
Forme de l’état – fédération clanique ou chaque clan élit à vie un représentant
Langue – l’elly’ph est une langue au sonorité chantante qui se base beaucoup plus sur le ton et l’émotion que l’on transmet à travers certains mots que sur le vocabulaire en lui-même. Ainsi un même mot peut exprimer plusieurs informations suivant la manière de le prononcer, par exemple le mot kie’l (pluie) peut aussi bien vouloir dire « une pluie rafraîchissante » lorsqu’il est énoncé avec des notes chantantes que le mot « tempête » lorsqu’il est grondé.
Les druides utilisent quant à eux leur propre écriture nommé l’eyl’kàn. Il s’agit d’un ensemble de runes chargées de retranscrire et diffusées leur magie à travers la terre, la pierre ou le bois. On en retrouve surtout des traces dans les enclaves druidique, sur des arbres millénaires ou sur des rochers et des arbres censées montrer à ceux qui savent les déchiffrer des chemins de traverses protégés camouflés dans la forêt.
Peuplade majoritaire – les elfes
Population – 724’000 habitants

Le royaume de Sul’Manàrr n’a de royaume que le nom. Voilà bien longtemps qu’il n’y a pas eu de roi ou de reine à la tête de ce territoire, mais plutôt un regroupement de différent clans elfiques diriger par un chef (dont le titre varie d’un clan à l’autre) qui se partage la forêt d'Irbör en une multitude de territoire plus ou moins grand. À chaque solstice, c’est l’occasion pour chaque chef de clan de se retrouver sur le territoire de l’un d’entre eux afin de débattre de l’avenir de la nation elfique. Le choix de quel clan accueillera la délégation des chef - décidé à travers des présages et des méditations par les Haut-Druides du Cercle Premier en personne - fait l’objet de toutes les convoitises et mènent parfois à des rivalités entre clans qui peuvent s’étaler sur des centaines d’années (ce genre de frasque ferait d’ailleurs bien rire les nations humaines qui se reconnaîtrait dans cette manière d’agir et verrait qu’en matière de politique, les elfes peuvent se révéler aussi retors et mesquins que les humains).
En réalité, on peut dénombrer deux pouvoir bien distinct au sein de Sul’Mànarr :

• le pouvoir des différents chefs de clan
  
• le pouvoir lier au cercle druidique qui régissent la foi elfique et possède une grande importance dans la gestion des clans.

Dans la grande majorité des cas, un clan possède à sa tête deux figures de pouvoir : le chef de clan et un druide qui le conseil et le soutient tout en se chargeant de la pratique des différents rites qui régissent la vie elfique.




La dualité de la nature elfique les pousse autant à être libre qu’à aimer avec passion ce qui donne au mariage une tout autre dimension au sein de couples elfes. Un couple, un peu à l’image d’un clan au sein du Clan, peut être multiple et ne se résume pas uniquement à deux individus. Si le couple peut commencer par la promesse de deux âmes l’une envers l’autre, une troisième âme peut très bien se rajouter par la suite, puis une quatrième et ainsi de suite. Néanmoins une notion de « fidélité » est présente dans le sens ou si deux ou des personnes se promettent l’un à l’autre/les uns aux autres officiellement, il ne peut y avoir d’abandon sans le consentement de toutes les parties. De même que la présence d’un nouvel individu dans la famille ne peut se faire qu’en l’accord de tous les autres membres de la famille. Le mariage est un rituelle sacré qui lie un individu à un ou des autres et ce lien ne peut se voir maltraiter d’une quelconque manière et l’affection que chacun se porte.
La cérémonie en elle-même est propre au souhait des mariés, mais de manière général, l’ensemble du clan est convié dans une enceinte sacrée (qui peut-être un cercle druidique, une cascade déclarée comme bénie, au pieds d’un arbre-vivant, etc...) et c’est au druide de présider la cérémonie.


La mort d’un elfe est l’occasion de rappeler à tous les évènements marquants de sa vie et la vie des elfes étant très longue, la cérémonie d’hommage l’est tout autant. Le corps est ensuite enroulé dans une toile faites de lierres, de fleurs et feuilles avant d’être enterrer entre les racines de l’arbre-vie du clan ou, s’il a de la chance, il pourra renaître en tant que dryade protectrice de l’arbre en question.

Les fêtes elfiques sont souvent grandioses, pleine de musiques délicates, de guirlandes de fleurs décorant les bâtiments, de danses acrobatiques ou encore de combat rituel. Tous portent des vêtements aux couleurs vif et bariolés, des maquillages stylisés et des dessins corporels formant des arabesques hypnotique sur la peau.

Fêtes les plus célèbres –                » Zul’mërine, le Solstice d’hiver                » Kael’mërine, le Solstice d’été

La religion de Sul’Mànarr se basent sur trois forces naturelles : Alas le Soleil Ardent, Dil’ya la Lune Sage et Eletha la Terre-Mère. Il est dit dans la mythologie elfique que le panthéon elfique d’alors comptait beaucoup plus de divinité, mais qu’après le Grand Cataclysme certaine sont morte quand d’autres sont partie se cacher, abandonnant les elfes à leurs sorts. Seuls ces trois-là sont resté. C’est de là que viendrait également l’absence des autres formes de bénédictions qui s’apposent à la naissance de chaque elfe.

– Alas, le soleil ardent
Alas est à l’image des elfes bénis par le soleil : ardent, flamboyant, prompt à faire éclater ces émotions qu’elles soient bonnes ou mauvaise - on dit d’ailleurs qu’il n’aurait pas moins de mille amant(e)s parmi les elfes pour qui il peut faire preuve d’une jalousie sans borne. Il est vu comme le protecteur de la race elfique, et le patron des guerriers et des artistes qui comme lui cherche la perfection en toutes choses. On le vénère à la fois pour apaiser ces émotions que pour attiser sa colère quand la sécurité des elfes est menacé.
Il est représenté comme un grand elfe, à la peau couleur de bronze et à la chevelure aussi ardente que le soleil quand il est au plus haut de sa puissance (puissance qui déclinerait et augmenterai selon l’avancer du soleil dans le ciel).


– Dil’ya, la lune sage
Magnifique elfe à la peau aussi pâle que la lune et à la chevelure immaculé, Dil’ya est une déesse pleine de sagesse et de compassion pour ces fidèles. Elle cherche par l’intelligence et l’art des mots à faire avancer la cause elfique et c’est pourquoi c’est la patronne des négociateurs et des marchands, mais aussi des poètes et des écrivains - volant ces deux formes d’art à son confrère du soleil.
On la voie aussi comme la gardienne des rêves par lesquelles elle insufflerait sa volonté à travers des prédictions et des images énigmatique.



– Eletha la terre-mère
Eletha est la terre et sa représentation est d’ailleurs plus végétal qu’elfique avec une peau d’écorce et une chevelure de feuilles et de fleurs. Elle est vu comme la mère de la race elfique, faisant bourgeonner les premiers elfes en son sein avant de les offrir au monde et c’est pourquoi on la considère à la fois comme la déesse de la vie, mais également de la mort à qui les corps des elfes morts est rendu.
Elle est tel une mère aimante et patiente avec ces enfants, mais qui peut se révéler dangereuse dès qu’on lors qu’on menace sa progéniture. Elle fait alors trembler la terre et réveille les arbre-vie par qui sa volonté est insufflé.



L’économie de Sul’Mànarr est avant tout tourné vers l’intérieur du royaumes, basé sur le commerce entre les clans en priorité. Néanmoins, il n’est pas rare d’apercevoir les clans en bordure du territoire commercer directement avec les cités humaines afin d’obtenir des denrées rares et inexistantes au cœur de la forêt.




L’architecture elfique est tout en courbe harmonieuse et magnifique dans le but d’imiter et de se fondre dans le décor naturel. Il est presque quasiment impossible pour un non-initié de trouver un village elfique sans un guide pour montrer, tant même les routes qui relies les différents clans entres eux sont camouflés parmi la flores sauvages.
Ils privilégient pour cela le bois qu’il sculpte dans des formes voulus grâce à la magie druidique, mais également la pierre qu’il taille avec beaucoup de délicatesse et décore le tout de guirlande de fleurs, de rubans colorés de pierres polis, etc.... La lumière a également une grande place dans les demeures elfiques, aussi bien celle du soleil que celle de la lune et c’est grâces à des jeux de miroirs, de verres colorés et de fenêtres placé stratégiquement que les elfes éclairent leurs intérieurs.



Les elfes de Sul’Mànarr privilégient avant tout la diplomatie à la guerre, conscient d’être bien inférieur en nombre en comparaison des humains. Leur royaume autrefois si puissant avant le grand cataclysme n’est plus que l’ombre de ce qu’il était aujourd’hui et les différents préfèrent se concentrer sur la préservation et la reconstruction de leurs terres que sur l’extension et l’annexion de ce qui se trouve au-delà des frondaisons de leurs forêts. Ce qui ne les empêche pas d’être belliqueux et menaçant envers ceux qui aurait la mauvaise idée de venir empiéter leurs territoires.

– Relation avec l’empire Thassanide
Mêmes si les elfes n’apprécient que moyennement le zèle religieux de l’Empire, ce dernier demeurent toutefois leurs voisins directs et ils sont conscient qu’entretenir de bonnes relations avec ce puissant voisin est vital pour leur survie. C’est pourquoi de nombreux ambassadeurs demeurent en permanence à la cour impériale afin de garder un œil sur les ambitions expansionnistes de l’empereur.

– Relation avec les enclaves magiques de Al’Djaba
Le royaume n’a que peu de contact avec les enclaves magiques, du fait de leurs distances avec la grande forêt, mais les rares fois. Les elfes voient les mages d’Al’Djaba comme des enfants s’amusant avec des forces qu’ils ne comprennent pas et les mages - qui n’apprécient pas d’être traité comme tel - voient les elfes comme des êtres arrogants et égoïstes qui ne partagent pas leurs savoirs. Enfin, il est inconcevable pour un elfe de soutenir l’esclavage qui règne parmi les cités volantes et il est certain que si l’un des leurs venaient à finir enchaînée, l’ensemble des elfes qui serait au courant chercherait par tous les moyens à le libérer.

– Relation avec le royaume de Kaer Faìn
Kaer Faìn est loin pour les elfes de Sul'Manàrr, mais le lien qu'entretient les Haut-Chevaliers avec des Dragons intrigue énormément le royaume forestier qui a donc dépêché des émissaires sur place pour, à la fois entretenir de bonnes relations – après tout ils ont tous deux un ennemi commun en la personne de l'empire Thassanide – que pour comprendre ce lien et peut-être le reproduire eux-mêmes.

– Relation avec la ville de Port-Vogue
Port-Vogue est aux yeux de Sul'Manàrr un repère de malfrat sans honneur qui néanmoins demeure loin puisque les pirates font rarement des attaques sur les côtes elfiques. Tant que chacun reste chez soi, alors tout ira pour le mieux, mais les pirates qui auraient le malheur de s'en prendre à un territoire elfique pourraient bien le regretter.



L’armée elfique n’est pas tel qu’on pourrait l’imaginer. Il ne s’agit pas de milliers de soldats en rang prêt à charger l’ennemi, On parle plutôt de tactique de guérilla et le plus gros de la force militaire s’incarne dans les Sentinelles. Ces elfes, habitués à parcourir la forêt de long en large en solitaire font pleuvoir un déluge de flèches sur les importuns qui auraient le malheur de franchir les frontières et se regroupent en des escouades mobiles et meurtrières si le danger devient trop grand. Néanmoins les Sentinelles ne sont pas la seule ligne de défense, les druides savent utiliser leurs magies pour abattre les ennemis et si l’ennemi est trop puissant, alors c’est la forêt elle-même qui se soulève pour repousser l’envahisseur. Cela est déjà arrivé par deux fois dans le passé forçant l’Empire Lumineux à rebrousser chemin et à ouvrir les négociations qui reconnaissent Sul’Mànarr comme un royaume indépendant.



Les elfes ont une affinité naturelle pour la magie et cela se ressent dans tous les aspects du royaume : aussi bien dans l'architecture puisque c'est le chant magique qui sculpte les demeures elfiques que dans la guerre : les druides pouvant animer la forêt elle-même pour l'envoyer combattre.
Au sein de Sul'Manàrr quand bien même la majorité de la population peut utiliser la magie à petite échelle pour effectuer des tâches du quotidien, ce sont surtout les druides qui détiennent véritablement le savoir et l'autorisation de l'employer à pleine puissance. Un elfe qui voudrait apprendre les arts magiques pour en faire son métier devra se rendre à Valanar, l'Île Sacré où se trouve le Cercle de Druide principal pour être initié aux connaissances des anciens et espéré obtenir à son tour le titre de druide de Sul'Manàrr après un long et laborieux apprentissage.

La Magie Rouge et la Magie Verte sont les deux formes de magies les plus répandus chez les Druides