Capitale – Tertrecombe
Forme de l’état – stratocratie ou état militaire basé sur le mérite puisque ce sont cinq Haut-Chevaliers choisis par les Dragons Gardiens qui sont à la tête du Kaer Faìn. Le titre n’est pas définitif, si un Haut-Chevalier se fourvoie, alors son Dragon Gardien peut le désavouer et choisir un(e) nouvel(le) élu(e).
Langue – le commun, hérité de l’empire Thassanide dont les premiers colons du Kaer Faìn étaient originaires avant leur fuite désespérée vers l’est. Avec les années, un accent et quelques mots d’argo se sont inévitablement rajoutés dans la prononciation des mots commun et le vocabulaire, ce qui fait qu’aujourd’hui il est facile de reconnaître un kirien d’un thassanien quand les deux parlent.
Pour ceux qui souhaitent incarner cet « accent » typique du Kaer Faìn, n’hésitez pas à faire parler vos personnages et PNJ comme au temps des chevaliers de jadis avec des termes typiques comme : « gente dame » ou « gente damoiselle », « monseigneur » ou « sire », les « épousailles » pour le mariage, « oyez ! » ou encore « maroufle » ou « sac à vin » comme insultes. Plusieurs sites internet donnent des expressions typiques alors faites-vous plaisir et amusez-vous !!!
Peuplade majoritaire – les humains
Population – 5’245’000 habitants

Pays des chevaliers et des nobles dames et seigneurs, le Kaer Faìn est une terre agréable où il fait bon vivre. La vie y est simple, mais relativement paisible et sûre. Les températures et la météo y sont clémentes et les bandits peu nombreux. Le pays tout entier est fondé sur les Valeurs de la Chevalerie et la Geste. Le premier est un ensemble de lois et de codes que tout bon chevalier se doit de respecter à la lettre, le second, la Geste, est le lien indestructible qui unis tous citoyens kiriens les uns aux autres. Tout le monde, du simple fermier au plus noble des Haut-Chevalier, aspire à faire partie de la Geste : cet ensemble d’histoires, de légendes et de contes qui relatent les hauts-faits des héros d’autrefois et d’aujourd’hui. Il n’y a pas plus grand honneur pour un kirien que de voir son nom inscrit dans la Geste et pas plus grand déshonneur que de le voir être retiré de cette dernière.




Les Valeurs de la Chevalerie prônent les histoires d'amour véritable et pur, et la Geste conte celle de la jouvencelle et du chevalier – ou inversement, celle du jouvenceau et de la chevalière, celle des chevaliers amants, séparé par la guerre puis ensemble dans la paix ou encore les nobles sacrifices que de futurs épousés consentent à faire pour qu’enfin ils puissent être réunis. Comme indiqué précédemment, le Kaer Faìn est une terre où il fait bon vivre et cela passe aussi par des mariages qui sont libres. Jeunes hommes et jeunes filles sont libres d’épouser qui leur plait, peu importent le statut social. À contrario, la rupture du mariage et encore plus l’infidélité est extrêmement mal vue et peut ruiner des réputations. La Fidélité et la Loyauté étant des Valeurs de la Chevalerie, les bafouer c’est risquer de tout perdre.


Au Kaer Faìn, la mort est l’occasion pour la famille de conter le geste personnel du défunt. C’est un moment solennel où les faits les plus marquants de la vie du mort sont exposés auprès des gens réunis pour l’occasion et où les plus hauts-faits peuvent rejoindre la Geste afin d’inspirer les générations futures. Les dépouilles sont ensuite inhumées avec leurs effets personnels dans des tertres marqués par des pierres gravées du blason familial. La profanation de ces tertres pour aller récupérer armes, armures ou bijoux constitue un crime passible de mort, mais il peut arriver que certains objets – très souvent une arme portant un nom ou une chevalière – soit transmise à l’héritier(e) à ce moment-là. Il s’est déjà vu dans la Geste l’histoire d’un jeune garçon qui pour sauver sa famille d’une attaque de bandit n’a pas hésité à pénétrer le tertre de son grand-père afin de prendre son épée pour aller se battre avec. Dans ce genre de cas, le crime du jeune garçon n’existe pas vraiment.

Les fêtes sont des moments joyeux, l’occasion de conter mythes et légendes qui font la Geste. Ce sont également des moments où chacun peut le temps d’une soirée ou de quelques jours, souffler un peu de son quotidien et profiter de la boisson, de la musique et des ménestrels déployer pour les occasions.

Fêtes les plus célèbres – » Fête du Souvenir Fête qui commémore la naissance du Kaer Faìn et le tout début de la Geste qui raconte la pérégrination des millions d’esclaves vers l’est à la suite de la Dame et de son Seigneur pour s’établir sur ces terres.   » Mémorial à la Dame et son Seigneur Loin d’être une fête, on parle plutôt d’un jour de « deuil » en hommage au sacrifice de la Dame et de son Seigneur. » Fête des Lanternes Fêtes commémorant les esprits où villes et villages sont illuminés de milliers de lanternes en papier colorés. C’est souvent l’occasion pour les mages primaris de faire démonstration de leurs pouvoirs et de recruter au passage de nouvelles têtes dans leurs rangs. » Et moults joutes de chevaliers

Le Kaer Faìn ne possède pas de religion à proprement parler. C’était à la fois un moyen pour les colons fuyant la dictature de l’empire Thassanide de marquer un tournant dans leur croyance et pour la Dame et son Seigneur d’enseigner une nouvelle façon de penser. Les kiriens se basent donc sur les Valeurs de la Chevalerie comme exemple à suivre pour régir leur vie. Les Valeurs de la Chevalerie sont un ensemble de lois et de codes qui pousse tout à chacun à vivre au mieux en tant que personne et avec son prochain. Honneur, Loyauté, Justice, Fidélité, Amour véritable, Bonté, Générosité sont autant de valeurs qu’un bon kirien se doit de respecter. Il existe par ailleurs des Ordres de Chevalerie qui se basent sur l’une de ses Valeurs plus qu’une autre (ce qui ne veut pas dire qu’ils ne respectent pas les autres Valeurs) tels que l’Ordre de la Juge Aveugle qui se déplace de ville en village et s’assure que chaque accusé et victimes est le droit à un jugement impartial et le plus juste possible.
La Geste est quant à elle un liant qui maintient poussent les kiriens à respecter un peu plus les Valeurs de la Chevalerie et forment les générations futures des hauts-faits du passé tout en s’assurant que ces mêmes hauts-faits ne tombent pas dans l’oubli. Chaque habitant du Kaer Faìn rend ainsi hommage à leur plus illustre ancêtre tout en souhaitant inscrire leur propre nom dans la Geste.
Enfin, pour ceux qui souhaitent se promener sur ces terres, il est certain que vous entendrez parler à un moment ou à un autre de la Dame, de son Seigneur et de la Quête visant à les retrouver tous deux. La Dame et son Seigneur ne sont pas des divinités mais bien une gente dame et son Dragon, les premiers à s’être rebellé contre les conditions impériales et à avoir entraîné à leur suite des millions d’esclaves ainsi que les quatre autres derniers dragons vers l’est et une terre promise. La Dame et son Seigneur sont pour ainsi dire les champions du Kaer Faìn, l’idéal à atteindre pour incarner à la perfection les Valeurs de la Chevalerie, valeurs que la Dame et son Seigneur léguèrent à ses suivants et qui perdurent depuis. Ils ont initié la Geste et continuent à la faire vivre de par les multiples chevaliers, chevaliers dragons et hauts chevaliers qui suivent ses traces. Pour beaucoup, il est impossible que la Dame et son Seigneur soient morts en 935 CI, ce qui a initié la Quête que tout chevalier doit suivre et tenter d’accomplir. Prenant une importance quasi religieuse, la Quête dont l’objectif est de retrouver la Dame et son Seigneur et si possible de les ramener au pays est devenu aux côtés des Valeurs de la Chevalerie et de la Geste l’un des piliers fondamentaux du Kaer Faìn.



Le Kaer Faìn est un état qui est obligé de vivre en autarcie. Entouré d’un ennemi puissant et n’ayant pas de ligne de commerce disponible, le Kaer Faìn a le mérite de s’entretenir et de se nourrir tout seul. Il peut compter pour cela sur la surveillance des mages primaris qui veillent à ce que la terre ne s’épuise pas avec une agriculture intensive ou une chasse excessive. En contrepartie, les kiriens ne connaissent rien d'autre que ce que leurs terres leur fournissent. Ils s’habillent de vêtements en laine, lin, fourrure ou peau, mangent des produits régionaux et de saisons, pêchent, chassent ou élèvent du bétail pour leurs apports en viande et les très rares marchands venus de l’étranger sont toujours synonymes de fêtes et l’occasion de faire la découverte de produits exotique comme les épices, la soie, le sel, etc…



Les constructions kiriennes ne sont pas aussi grandiloquentes que les temples thassanides ou les cités alimentées par la magie des mages d’Al’Djaba. Chaque maison, construite en bois ou en pierre, a été érigée à la force des bras et à la sueur sur le front. Les toits sont en chaumes, les fenêtres petites afin d’éviter un maximum les pertes de chaleur, souvent composé d’une seule grande pièce au centre de laquelle se trouvent le foyer et décoré de plantes séchées, de fleurs fraîches ou de pierres et poutres gravées.
Seuls les imposants châteaux forts qui parsèment et assurent la défense des différentes régions du Kaer Faìn privilégient un savoir-faire architectural plus développé, surtout axé sur la solidité et la praticité. En cas d’attaque de bandits ou pire, de l’empire Thassanide, ces forteresses imprenables doivent pouvoir tenir les sièges et assurer la sécurité de la population.





Le Kaer Faìn ne demande qu’à vivre en paix auprès de ses voisins et qui sait peut-être même à s’ouvrir dans le futur. Pourtant cela est actuellement impossible. Entouré par son puissant voisin, l’empire Thassanide, le Kaer Faìn vit reclus derrière la Chaîne des Croc, une frontière naturelle de montagnes acérées constamment patrouillées par les Chevaliers-Dragons en quête d’un éventuel nouveau conflit qui se prépare ou d’incursions ennemis.

– Relation avec l’empire Thassanide
Le Kaer Faìn ne hait pas l’empire, mais ne l’apprécie pas non plus pour autant. En réalité, ses habitants ne comprennent pas pourquoi l’empire s’acharne avec autant de véhémence à leur encontre, bien qu’il devine l’affront de voir des centaines de milliers d’esclaves réussir leurs tentatives de fuite en emportant au passage les quatre derniers grands dragons avec eux. Pour le Kaer Faìn, le temps a passé et fait son œuvre, et il ne reste maintenant plus qu’à tourner la page et plutôt entamer des négociations de paix.

– Relation avec les enclaves magiques d'Al’Djaba
Aux yeux des kiriens, les enclaves magiques d’Al’Djaba sonnent comme un conte féerique, emplies de mages, de cités volantes, de statues capables de prendre vie, mais aussi de démons effrayants et d'expériences obscures. Le Kaer Faìn fait autant preuve de curiosité que de méfiance à l’encontre des enclaves et ne sait quoi penser de toute cette débauche de magie quand leurs propres mages primaris conseille plutôt la tempérance et le contrôle de soi.

– Relation avec le Sul'Manàrr
Les elfes sont rares aux Kaer Faìn et les quelques-uns qui arrivent jusqu’ici sont principalement des elfes bénis par la lune, les plus diplomates, tolérants et curieux de ce que les autres contrées peuvent offrir. Les kiriens ont donc une vision biaisée et favorable de ce que peuvent réellement penser la majorité des elfes des humains. Néanmoins le Kaer Faìn a bien compris que le Sul’Manàrr est lui aussi voisin de l’empire Thassanide et comme on dit, l’ennemi de mon ennemi est mon allié.

– Relation avec la ville de Port-Vogue
Il existe très peu de contacts entre le Kaer Faìn et Port-Vogue. Il faut dire que les deux ne naviguent déjà pas sur la même mer et que pratiquement un continent tout entier les sépare. Les rares récits qui font état de Port-Vogue proviennent de chevalier qui poursuivait la Quête là-bas et font état d’une ville sans foi ni loi, bien différentes de ce que les Valeurs de la Chevalerie enseignent aux kiriens.



Aucune armée n’existe officiellement au Kaer Faìn, au lieu de quoi on retrouve de multiples ordres de chevalerie, des chevaliers errants et des chevaliers dragons patrouillant sans fin le long de la Chaîne des Crocs qui veillent tous ensemble à la sécurité de leurs pays et sont prêts à prendre les armes dès que le cor de bataille se met à sonner. Les chevaliers, menés aux combats par les Hauts-Chevaliers et leurs dragons gardiens font montre d’une incroyable discipline et surtout d’une volonté infaillible. Chaque kirien et kirienne sait que s’il flanche, c’est leur pays tout entier qui tombera à nouveau sous la coupe de l’empire Thassanide. En ressort un peuple fort et solide qui espère marquer la Geste de leurs noms et de leurs exploits.



Le Kaer Faìn ne redoute pas la magie et ces pratiquants et est même doté d’un ordre de mages aussi mystérieux qu'utiles : les mages primaris. Regroupé au sein de la forêt Primaire, enchanteresse et enchanteresse veillent à protéger la terre et les nombreux esprits qui peuplent le Kaer Faìn. Toutes les personnes prédisposant de dons pour la magie ou souhaitant se lancer dans une carrière de mage sont invitées à rejoindre les rangs des primaris où ils pourront apprendre et être initiés aux secrets de cet ordre.

La Magie Rouge, la Magie Verte, la Magie Blanche et la Magie Bleue sont les quatre formes de magies les plus répandues au Kaer Faìn